Sous l'ombre du soleil

Présentation

Couverture livre Sous l'ombre du soleilDans cet ouvrage ne se voulant ni théorique ni mystique, j’ai recherché un équilibre fragile entre un récit de vie qui ne peut être qu’infiniment subjectif et le partage de mon expérience en tant que psychologue.

Au travers de ce parcours, tant professionnel que très personnel, je témoigne des frontières de la conscience qu’il est possible de dépasser, espérant offrir ainsi un autre regard sur l’Invisible.

En effet, plus de cinquante années d’effractions hors de ce que l’on nomme « réalité » m’ont permis d’explorer des niveaux habituellement voilés, tout en me guidant vers une spiritualité ouvrant au silence.

Celui-ci est devenu le lieu d’accueil des Textes, dictés par on ne sait quelle Présence, qui ouvrent et clôturent ce livre et en constituent la finalité.

Leurs messages s’adressent à chacun d’entre nous, pèlerins de l’existence, dans notre humanité la plus sombre comme la plus précieuse.

Anastasie Cayrol
Prix de vente (avant déménagement) : 18 €
321 pages
ISBN : 979-10-699-1515-2

Extrait 1

« J’avais à être là. Simplement. À m’inscrire dans cette place offerte. Sans rien faire, ni dire. Tenir une main. Caresser un front. Prendre les personnes dans mes bras et les bercer. Chanter pour eux. Oser faire ces gestes de soin si intimes quand le corps en partance renonce à toute pudeur. Passer outre les sécrétions, excréments, odeurs, plaies, gémissements, et rendre par un regard la personne à son humanité. En recevoir le don.
N’être rien. Ni soignante, ni famille, ni bénévole, même pas une amie. Rien d’attendu et rien à faire. Être « personne » et dans ce mot découvrir la joie de l’ouvert, telle une nourriture dont j’avais été privée.
Ils m’apprirent, me montrèrent la voie. Avec eux, je pouvais laisser mon cœur battre à plein et mon sang pourtant s’éclaircir. Avec eux, je pouvais laisser la lumière passer par mes yeux jusqu‘aux leurs. De leur intense dénuement, de leur abandon, de leur vulnérabilité, pouvait naître la rencontre d’âme à âme. Je rencontrais mes maîtres et m’inclinais au plus bas. J’étais prise par la main, jusqu’au bord de leurs lèvres exhalant la dernière brise, pour apprendre l’essentiel du vivant et quelle était la route qui m’était proposée. »

Extrait 2

" Ce mystère d'amour changeait mon regard et mon attente. Quelque part, sans doute, le "tu" qui me hantait à présent regardait-il le ciel, le même depuis la création du monde, et espérait-il pour me retrouver que je m'ouvre à l'impensable. Cet autre auquel je m'adressais ne pouvait pas ne pas être là. Quelque part, dans ce temps ou un autre. Et pour en franchir l'abîme, j'espérais renaître encore, jusqu'à la dernière nuit, résurrection de ma chair à sa chair rivée. J'attendais qu'il mette son souffle sur ma bouche pour une éternité de prières afin que l'hérésie de la vie jamais plus ne nous lâche. (...) Sans fièvre. Rien d'autre que ma main dans la sienne, le temps d'une respiration et je voulais bien remourir. J'avais tout le temps. Mais nous ne devions plus rien oublier. Nous manquerions nos regards et tout serait à refaire."

Extrait 3

« Une nouvelle époque ouvrait ses portes qui sans doute m’exigerait d’une tout autre façon. Je sentais que la confiance à venir serait d’un autre ordre que celle établie avec les thérapeutes. Là où il me serait demandé de lâcher rien moins que tout ce que j’avais bâti, au-dehors comme au-dedans.
Ce que j’en entrapercevais n’était qu’une légère empreinte sur le fond obscurci des années défilant, et ce qui m’avait semblé si cruel parfois dans l’enseignement reçu était à présent compris comme la juste imploration de la Terre vers le Ciel pour abraser ses défenses et rendre plus fertiles ses sillons. »

« Les visions dont j’étais coutumière, et qui s’étaient éloignées après la mort de la dernière femme, réapparurent sans que je puisse maintenant en discerner une trame. Brèves, acérées et austères, ou au contraire denses, lourdes et noueuses dans leur complexité, elles donnaient paradoxalement du poids à cette existence-ci, des fois qu’il me prît l’envie de chanceler. Ces perceptions, dans leur sensorialité sollicitant tout mon corps, me laissaient un goût à emporter la mâchoire, la contraindre à s’ouvrir pour émettre de nouveaux sons. Je cherchais toujours à inventer une autre langue qui me permettrait enfin le partage. Je l’imaginais habile à transmettre tous les aspects de la beauté entraperçue, la suavité autant que la richesse. Elle me réapprendrait l’usage désuet des sanglots de soupir quand ma voix se découvrirait des bassesses.
Je l’imaginais parfois encore, aux heures les plus limpides, semblable au vin que l’on a plaisir à offrir et partager, blanc d’éclats nuancés, à la douceur de miel et au parfum de tilleul, aux couleurs du soleil de midi. »

Extrait de texte

« J'entends la corolle du fleuve qui inonde la terre
Quatre branches réservées à la vie
Quatre creux dessinés dans le ciel où suintent le sang, les larmes, la moelle et le flux de Vie.

J'entends la corolle qui prie
J'entends le passage des astres et regarde d'en-haut
les plumes créer vos ailes.

Vous êtes le souffle
Je Suis la vie
Je Suis le cœur
Vous êtes le poids
Vous battez la mesure
Je dénombre le temps.
Inspirées, Je vous dessine à l'aube de Mes paupières
et vos rêves Me créent comme le souffle qui se perd
au seuil de toutes vos nuits. »

Pour commander le livre

Avant déménagement, nouveau prix de vente 18 euros (remise en main propre ou chez un commerçant. Appelez-moi pour cela) + 6 euros de frais de port.

Règlement en carte bancaire

Il n'est pas nécessaire d'ouvrir ou de posséder un compte Paypal pour régler.
Ignorez la demande d'ouverture de compte.

Règlement par chèque

Contactez-moi si vous souhaitez régler par virement ou commander plusieurs exemplaires en même temps.

Librairie CADENCE - 62, rue Saint-Jean - 69005 LYON.

Librairie DERAIN - 25 rue Bugeaud - 69006 LYON.